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dimanche 26 février 2012

Bilan hebdomadaire du 13 au 17 février 2012


Le CAC en légère hausse

La semaine s'est révélée légèrement positive pour le marché boursier parisien. L'indice CAC 40 a progressé de 1% environ sur cinq jours en direction des 3.500 pts, soutenu par l'apaisement des craintes sur l'incontournable dossier grec, avec l'accord enfin trouvé en début de semaine. Les opérateurs ont donc accepté un peu plus de prise de risque. Les statistiques ont confirmé quant à elles le ralentissement en Europe, tout en donnant l'image d'une reprise relative aux États-Unis. Les publications financières des entreprises ont fait l'actualité en France, avec quelques dossiers phares tels que Vallourec, Crédit Agricole, PPR, France Télécom ou encore Schneider... Le CAC terminait ce vendredi sur une progression de 0,57% à 3.467 pts.

A Wall Street, le Dow Jones flirte actuellement avec les 13.000 pts, au terme d'une semaine pratiquement stable. Le Nasdaq s'affirme pour sa part en direction des 3.000 pts, toujours tiré par la "fusée" Apple. La cote américaine était fermée lundi pour la Journée des Présidents.

Il aura fallu plus de 12 heures aux ministres des finances de la zone euro pour arracher un accord sur le financement du sauvetage grec, scellé mardi matin. L'Eurogroupe, patronyme dédié aux réunions de ces ministres, avait commencé ses discussions en début d'après-midi lundi, et ne les a achevées qu'au bout de la nuit. C'est dire si l'accouchement fut long à se dessiner.

"L'Eurogroupe salue l'accord trouvé avec le gouvernement grec sur un train de mesures politiques", précisait le communiqué diffusé alors, qui félicitait également les autorités du pays pour avoir trouvé 325 Millions d'euros d'économies supplémentaires à réaliser cette année pour respecter ses engagements budgétaires. Les deux coalitions politiques grecques du moment se sont en outre engagées à respecter la feuille de route quelle que soit l'issue des prochaines élections législatives. Les ministres européens ont insisté sur la nécessité pour le pays de poursuivre ses efforts d'économies, de privatisations et de réformes structurelles, tout en étant conscients des "efforts importants déjà consentis par les citoyens grecs". Il a également été demandé à la Commission de muscler sa force d'intervention ("Task Force") et désignant des membres permanents sur le territoire grec, de façon à apporter une assistance technique accrue.

Le gouvernement grec est parvenu à un accord avec les acteurs du monde de la finance pour réduire de 53,5% ses engagements envers eux, ce qui représente l'équivalent de 100 Milliards d'euros, un peu plus que les 50% initialement prévus, voire même 107 MdsE si tous se passe pour le mieux. Un plan d'échange des créances actuelles contre de nouvelles obligations intégrant l'effacement d'une partie du passif, sera lancé sous le nom de "PSI". De leurs côté, les Etats Membres de la zone euro "se tiennent prêts" à verser jusqu'à 130 Milliards d'euros via le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) d'ici 2014, "en espérant que le FMI y contribuera significativement". Au final, ce sont donc l'équivalent de 230 à 240 MdsE qui sont mobilisés en soutien, sous de nombreuses conditions, notamment de succès de l'opération d'échange de dette avec le secteur privé, et de respect par Athènes des nombreux engagements pris jusque-là. L'objectif initial, outre de tenter de sortir le pays et la zone euro de l'ornière, est de faire revenir la dette publique à 120,5% du PIB à l'horizon 2020, ce qui en dit long sur la situation actuelle du pays.

"C'est un très bon accord" pour le patron de la Banque Centrale Européenne, Mario Draghi, tandis que le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, évoquait un "plan de grande ampleur" qui permettra de "garantir l'avenir du pays dans la zone euro". Quant à Christine Lagarde, elle a précisé que le FMI, qu'elle dirige, se prononcera sur sa participation et son montant au cours de la seconde semaine de mars.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Peugeot gagne 9% sur la semaine. Les scénarios d'une alliance industrielle avec Opel (General Motors) restent encore très flous avec des obstacles à prendre en compte en fonction de la nature de la coopération industrielle envisagée. Questionné sur une éventuelle évolution de la stratégie d'alliance avec d'autres constructeurs automobiles, le Président de PSA, Philippe Varin, affirmait encore la semaine dernière que la position du Groupe n'avait pas changé en rappelant les trois conditions nécessaires à une alliance : qu'elle soit cohérente en terme de stratégie, qu'elle apporte des synergies substantielles et que le groupe reste indépendant. Cette dernière condition dictée par l'actionnariat familial (près de 31% du capital reste détenu par la famille Peugeot) reste donc l'obstacle majeur à un véritable projet capitalistique, d'autant que la capitalisation boursière du Groupe a fondu à moins de 4 Milliards d'euros... Un échange de participation croisé à la manière Renault/Daimler reste beaucoup plus envisageable. Le problème des surcapacités industrielles en Europe est un autre obstacle, d'autant qu'il concerne déjà les deux Groupes...

Actualité Financière
Bon week-end

dimanche 12 février 2012

Bilan hebdomadaire du 6 au 10 février 2012


Le CAC40 redonne 1,5%

Au terme d'une semaine encore très chargée en publications d'entreprises, le CAC40 a finalement terminé en repli de 1,5% à 3.373 pts.
 
La tendance qui avait été favorisée la semaine passée par les espoirs d'entente sur le dossier grec est retombée au rythme de l'enlisement des négociations et des faux espoirs en provenance d'Athènes...

ECO ET DEVISES

Selon le Département américain au Commerce, le déficit commercial des États-Unis pour décembre 2011 s'est établi à 48,8 Mds$, contre 48,1 Mds$ de consensus et 47,1 Mds$ en novembre (révisé de 47,8 Mds$). Le déficit commercial de l'année 2011 totalise donc 558 Mds$ aux USA.
 
De source destinataire de l'étude, l'indice du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan et Reuters pour février 2012 est ressorti inférieur aux attentes, à 72,5 contre 74,4 de consensus. L'indicateur était de 75 pour sa lecture finale de janvier et 74 pour la précédente estimation.

En Europe, jeudi soir, à l'issue d'une réunion cruciale de l'Eurogroupe, les partenaires de la Grèce ont finalement refusé d'accorder une aide supplémentaire au pays, avant qu'il s'engage fermement à tenir ses promesses en matière de réduction de sa dette. Certes, hier, les trois principaux partis politiques grecs se sont enfin accordés sur un nouveau plan d'austérité, censé ramener la dette publique à 120% du PIB d'ci à 2020. Mais les ministres des Finances de la zone Euro (l'Eurogroupe), réunis à Bruxelles, n'ont pas jugé cet accord assez solide pour permettre de débloquer le deuxième plan d'aide de 130 MdsE à Athènes. Le patron de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker a ainsi évoqué des "échanges vifs" hier soir, et a lancé un ultimatum à la Grèce, assorti de trois exigences.

En premier lieu, Athènes devra s'engager à 325 Millions d'Euros d'économies supplémentaires avant mercredi prochain, date fixée pour une nouvelle réunion de l'Eurogroupe. En 2ème lieu, la zone Euro exige des trois partis de la coalition au pouvoir en Grèce qu'ils apportent des garanties écrites sur leur soutien au plan de rigueur. Enfin, avant toute nouvelle aide, le parlement grec devra adopter dimanche le plan de rigueur sur lequel les partis politiques et la troïka se sont accordés hier...
 
Sur le marché des devises, l'euro termine la semaine à environ 1,32/$ entre banques.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Alcatel-Lucent gagne 15%. De la publication annuelle d'Alcatel-Lucent supérieure aux attentes, le Crédit Suisse retiendra surtout la forte amélioration de la génération de free cash-flow, qui a atteint 541 Millions d'Euros sur le seul dernier trimestre, alors qu'elle était négative de l'ordre du Milliard d'Euros sur les 9 premiers mois de l'exercice. Les perspectives d'amélioration de la rentabilité en 2012 avaient déjà été anticipées par le consensus, qui devra s'ajuster en légère baisse, estime cependant le bureau d'études, qui reste sceptique quant à la capacité de l'entreprise à maintenir des marges supérieures à 4%, notamment à cause du changement technologique en cours aux États-Unis dans les réseaux. Ceci dit, le Crédit Suisse souligne que l'amélioration de la génération de trésorerie, la cession de Genesys et la signature d'un accord concernant la commercialisation des brevets de l'entreprise éloignent le spectre de la crise de liquidité... En attendant, la recommandation de l'analyste reste à "sousperformance" et l'objectif de cours à 1,25 Euro.
 
Goldman Sachs est plus offensif puisque son cours cible passe de 1,60 à 2 euros.
 
Cheuvreux quant à lui a apprécié les résultats annuels, notamment au niveau de la génération de free cash-flows, ressortie à 541 Millions d'Euros, là où l'analyste n'en attendait que 200 ME. Les perspectives 2012, qui passent par une amélioration de la marge, sont plutôt encourageantes, même si l'analyste souligne que le premier trimestre 2012 devrait être "très difficile", avec des revenus qui pourraient baisser de 20 à 22%, et une perte nette qui pourrait atteindre environ 100 ME.
 
Par ailleurs, l'équipementier réseau n'a pas quantifié l'impact financier de l'accord signé avec l'américain RPX sur la mise à disposition de ses brevets, mais Cheuvreux pense que le groupe pourrait recevoir un paiement initial compris entre plusieurs centaines de Millions d'Euros et jusqu'à 2 Milliards d'Euros. Alcatel conservera la propriété de ses brevets, et devrait générer des revenus de licences supérieurs à ceux de 2011, qui ont atteint 140 ME.
 
En conclusion, signale le bureau d'études, le scénario de faillite est devenu virtuellement impossible : la forte génération de trésorerie et la monétisation du portefeuille de brevets viennent en effet s'ajouter au produit de la vente de Genesys, ce qui pourrait amener la société à terminer en situation de trésorerie nette positive de l'ordre de 2,5 Milliards d'Euros à la fin de l'exercice en cours.

Actualité Financière
Bon week-end

samedi 4 février 2012

Bilan hebdomadaire du 30 janvier au 3 février 2012


Le CAC remonte au plus haut depuis 6 mois


Au terme d'une semaine encore très chargée, le CAC40 a finalement terminé en vif rebond de près de 3,5% à 3.428 pts, de retour au plus haut depuis 6 mois.
 
La tendance a été favorisée par les espoirs d'entente sur le dossier grec et par des adjudications obligataires plus souples en Europe. Le marché a aussi été dopé par des indices économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis, en particulier du côté du rapport gouvernemental sur l'emploi US.

ECO/DEVISES

Aucun économiste de Wall Street n'avait prévu les 243.000 créations de postes non-agricoles calculées par le gouvernement sur le mois de janvier !
 
Les créations de postes ont ainsi nettement dépassé les attentes les plus optimistes, avec un taux de chômage en recul à 8,3%. Le consensus était d'environ 150.000 créations d'emplois non-agricoles en janvier 2012, pour un taux de chômage de 8,5%.

La croissance de l'emploi a été étendue dans le secteur privé selon le gouvernement américain. Les services professionnels et d'entreprises, les loisirs ou le segment manufacturier ont contribué à la performance. Les emplois gouvernementaux ont peu évolué en janvier, après 276.000 pertes d'emplois en 12 mois.
 
Le taux de chômage régresse ainsi, passant de 8,5% à 8,3%.

Les créations de postes de novembre ont été revues par ailleurs en forte hausse à 157.000, contre 100.000 précédemment évalué. Les gains pour décembre ont été ajustés à 203.000, contre 200.000.

Le secteur privé a créé 257.000 postes en janvier d'après le rapport gouvernemental. Dans son étude publiée plus tôt cette semaine, ADP n'avait dénombré que 170.000 créations dans le privé.

L'indice Monster du recrutement en ligne aux États-Unis pour janvier 2012 est ressorti à 133, contre 140 en décembre 2011 et 147 en novembre. Il s'agit de son 3ème mois de déclin en comparaison du mois antérieur, mais l'indice de janvier progresse encore de 9% en comparaison de l'an dernier. Le ralentissement s'explique par la saisonnalité et les conditions de marché, selon Monster Worldwide.

L'indice ISM des services américains, dit "non-manufacturier", a atteint 56,8 au mois de janvier 2012 contre un consensus de 53,1. Il traduit ainsi une expansion des services en accélération en début d'année aux États-Unis. L'indice était annoncé à 52,6 en décembre 2011. Cette lecture de décembre a été revue à 53.

L'indice NMI/PMI des services progresse donc de 3,8 points de pourcentage. L'indicateur d'activité / production atteint 59,5 en janvier, contre 55,9 en décembre 2011. L'indice des commandes nouvelles bondit à 59,4, contre 54,6. L'indicateur de l'emploi s'affiche à 57,4, contre 49,8 un mois plus tôt. L'indice des prix augmente à 63,5 contre 62. L'indicateur du backlog des commandes ressort à 49,5, contre 45,5.

Les commandes à l'industrie aux États-Unis pour décembre 2011 ont progressé de 1,1% en comparaison du mois antérieur selon le gouvernement US, contre +1,5% de consensus et après +2,2% en novembre (révisé de +1,8%).

Sur le marché des devises, l'euro termine la semaine en repli à environ 1,31/$ entre banques.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Société Générale reprend 15% avec le reste du secteur financier en vue d'un accord attendu sur le dossier grec et une détente des taux longs en Europe.

Actualité Financière
Bon week-end

dimanche 29 janvier 2012

Bilan hebdomadaire du 23 au 27 janvier 2012

Le CAC termine... stable


Au terme d'une semaine très chargée, le CAC40 a finalement terminé quasiment stable, en très légère baisse de 0,08% à 3.319 points ce vendredi soir. La semaine aura été marquée par les nouvelles déclarations toujours plus accommodantes de la part de la Fed qui envisage de maintenir ses taux au plus bas au moins jusqu'à fin 2014... Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale américaine, a par ailleurs indiqué qu'un nouvel assouplissement monétaire destiné à soutenir la première économie mondiale restait "une option". Une hypothèse qui ne peut pas être exclue alors que les nombreux indicateurs de conjoncture dévoilés ces derniers jours sont ressortis assez mitigés à l'image des chiffres du logement, secteur clef pour l'économie américaine. Ce vendredi, la croissance du PIB des Etats-Unis pour le dernier trimestre 2011 s'est avérée assez décevante, sur un rythme annualisé de 2,8%, contre 3% de consensus. Les investisseurs sont d'autant plus restés prudents que les négociations entre la Grèce et ses créanciers n'ont toujours pas abouti en Europe.

Sur le front des entreprises, les publications se sont poursuivies à un rythme soutenu de part et d'autre de l'Atlantique. Ford Motor, Apple, Chevron,  Caterpillar, Boeing ou encore 3M ont notamment dévoilé leurs derniers comptes trimestriels aux États-Unis. Dans l'hexagone, Areva, STMicroelectronics et Interparfums étaient également au programme.

ECO/DEVISES

D'après le Département américain au Commerce ce vendredi, la croissance du PIB des Etats-Unis pour le dernier trimestre 2011 est ressortie sur un rythme annualisé de 2,8%, contre un consensus de place de 3% parmi les économistes. L'indice de prix rattaché au PIB a progressé au rythme de 0,4%, contre +2% de consensus. Il s'agissait de la lecture avancée du PIB du 4ème trimestre aux USA, autrement dit de sa première estimation gouvernementale. Sur la précédente période, la croissance ressortait à 1,8%, avec 2,6% de hausse de l'indice de prix.

Les commandes de biens durables pour décembre 2011 aux États-Unis ont vivement progressé de 3% en comparaison du mois antérieur, après +4,3% en novembre (révisé de +3,8%). Hors transport, les commandes ont grimpé de 2,1% en décembre selon le gouvernement américain, après +0,5% en novembre (révisé de +0,3%). Le consensus était de +2,1%, dont +0,9% hors transport.

L'indice des indicateurs économiques américains avancés du Conference Board pour décembre 2011 est ressorti en hausse de 0,4%, contre +0,7% de consensus et +0,2% un mois plus tôt.

Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis pour décembre 2011 se sont établies au rythme de 307.000 unités, contre un consensus de 321.000 environ et un niveau de 314.000 évalué le mois dernier (révisé de 315 K), selon les chiffres du gouvernement américain.

En Europe, l'indice Ifo de confiance des affaires en Allemagne a progressé pour le 3ème mois consécutif en janvier, passant de 107,3 à 108,3 points, au-delà de l'attente moyenne des économistes (107,6).

Le PIB britannique s'est contracté de -0,2% au cours du 4ème trimestre 2011, un peu au-delà des anticipations des économistes (-0,1%). Sur un an, il reste en hausse de 0,8%. Au cours du 3ème trimestre, l'économie avait progressé de 0,6%.

Sur le marché des devises, l'euro termine la semaine en nette hausse au billet vert (+1,6%) à environ 1,325/$ entre banques. Enfin, le baril de pétrole clôture en hausse de 1,6% sur la semaine à 100 dollars pour le WTI ce vendredi soir. 

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Carrefour grimpe de 7,6%. La rumeur qui a fait flamber hier l'action semble préciser... Des sources proches du dossier, citées par la presse économique du jour, confirment le remplacement du PDG de Carrefour Lars Olofsson par celui de Vivarte Georges Plassat dans les prochaines semaines, voire les prochains jours. Ainsi, selon de sources citées par l''AFP', l'arrivée de Georges Plassat serait annoncée " au plus tard dans le courant de la semaine prochaine ", " voire dans les 48 heures ". Quel que soit le calendrier, un remplacement de Lars Olofsson, PDG de Carrefour depuis trois ans, semble désormais acquis.

Actualité Financière
Bon week-end

samedi 5 novembre 2011

Bilan hebdomadaire du 31 octobre au 4 novembre 2011

 
Le CAC40 rechute de 6,7%

Nouvelle semaine de forte volatilité sur les marchés financiers...

Les indices ont évolué au fil des annonces politiques concernant la zone euro et plus particulièrement la Grèce. La perspective de la mise en place d'un referendum afin de demander au peuple grec s'il désire rester ou non dans la zone euro a d'abord paniqué les investisseurs. Ceux-ci voyant en cette éventualité la remise en question de toutes les mesures adoptées lors du sommet européen de jeudi dernier et par conséquent la stabilité de la zone euro. Isolé, le premier ministre grec a finalement dû faire marchine arrière et renoncer au referendum.

Rassurés, les opérateurs, n'ont néanmoins pas versé dans l'optimisme par la suite... Et ce malgré la bonne surprise de la baisse des taux d'intérêt de la zone Euro de 1,5% à 1,25% annoncée hier par le nouveau Président de la BCE, Mario Draghi. Les inquiétudes restent en effet nombreuses et l'Italie apparait désormais comme la prochaine cible avec des taux qui explosent !...

Outre-Atlantique, les dernières statistiques sont encore une fois ressorties assez mitigées tandis que la Fed n'a pas révélé de surprises sur le plan de sa politique monétaire en maintenant ses taux au plancher ainsi que son "opération twist".

Enfin, sur le front des entreprises, les publications trimestrielles se sont encore avérées nombreuses cette semaine. Les comptes de Lafarge, BNP Paribas et d'Hermès ont été appréciés tandis qu'à l'inverse, Alcatel-Lucent et Technicolor ont été durement sanctionnés. Le CAC40 perd finalement 6,7% sur les cinq dernières séances à 3.124 pts ce vendredi soir. 

ECO/DEVISES 

Selon le Département américain au Travail ce vendredi, les créations de postes non-agricoles aux États-Unis pour octobre 2011 se sont élevées à 80.000, contre un consensus voisin de 97.000 et un niveau de 158.000 en septembre (révisé de 103.000 !). Le taux de chômage a été de 9%, contre 9,1% un mois plus tôt et 9,1% de consensus. Les créations pour août ont été revues à 104.000, contre 57.000.

D'après le Département US au Travail, la productivité non-agricole des Etats-Unis au 3ème trimestre a progressé au rythme copieux de 3,1% en comparaison du précédent trimestre, contre +2,6% de consensus. Il s'agit de la lecture préliminaire de la productivité trimestrielle. Les coûts unitaires du travail ont chuté au rythme de 2,4%, contre -0,8% de consensus.

L'indice ISM des services américains (indice "non-manufacturier") pour octobre 2011 s'est établi à 52,9, contre 53,5 de consensus chez les économistes et 53 un mois plus tôt.

L'indice ISM manufacturier des États-Unis pour octobre 2011 est ressorti à 50,8, contre 52,1 de consensus et 51,6 un mois plus tôt. L'indicateur des commandes nouvelles reste tout de même assez solide à 52,4 en octobre, après 49,6 en septembre. L'indice de production recule à 50,1 contre 51,2. L'indicateur de l'emploi fléchit à 53,5, après 53,8 en septembre. L'indice des stocks chute à 46,7, après 52. L'indicateur des prix plonge à 41, après 56 en septembre !

Selon le gouvernement américain, les commandes à l'industrie aux Etats-Unis pour septembre 2011 ont progressé de 0,3% en comparaison du mois d'août, contre un consensus visant une stabilité de l'indicateur.

La conjoncture continue par ailleurs de se détériorer dans le secteur manufacturier de l'Eurozone en octobre. Se repliant de 48,5 en septembre à 47,1, l'Indice PMI final Markit pour l'Industrie Manufacturière de l'Eurozone est inférieur à sa dernière estimation flash (47,3) et affiche son plus faible niveau depuis juillet 2009. L'indice PMI s'inscrit en dessous de la barre critique des 50, délimitant l'expansion de la contraction pour le 3ème mois consécutif.

Sur le marché des devises, l'euro termine la semaine en nette baisse face au billet vert à 1,3750/$ entre banques. Enfin, le baril de pétrole clôture quasi-stable sur la semaine à 93,5 dollars pour le WTI ce vendredi soir. 

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Steria s'adjuge 4,8%. Au 3ème trimestre 2011, le chiffre d'affaires consolidé de la société s'est établi à 412,2 Millions d'Euros. Il est en hausse de 4,1% à taux de change et périmètre constants. L'activité est tirée par une croissance soutenue dans le secteur public. A taux de change constants, les prises de commandes du 3ème trimestre ont progressé de 23,6%. Elles portent la hausse des commandes sur les 9 premiers mois de l'année à +1%.

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dimanche 30 octobre 2011

Bilan hebdomadaire du 24 au 28 octobre 2011

 

Le CAC40 rebondit de 5,6%


Accord historique ou non, le marché parisien s'offre un grand bol d'air cette semaine avec près de 5,6% de repris à points ce vendredi soir pour le CAC40. L'accord trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi entre les dirigeants européens pour enrayer la crise de la dette souveraine a en effet été accueilli avec grand soulagement par les investisseurs. Même si les mesures évoquées sont globalement sans surprise, compte tenu des informations qui avaient déjà filtré, certains éléments vont un peu plus loin que les espérances, et ont permis aux opérateurs de retrouver un appétit pour les actifs risqués. Si certains n'hésitent déjà pas à pointer du doigt le manque de détails fournis par les dirigeants de l'UE, l'accord offre à la Grèce un peu de répit et permet, pour le moment au moins, d'éviter un éclatement de la zone euro. Plusieurs résultats trimestriels de bonne qualité de part et d'autre de l'Atlantique et les derniers chiffres du PIB américain confirmant le sursaut de la croissance au 3ème trimestre, ont également participé à la bonne tenue des indices. 

ECO/DEVISES 

D'après le gouvernement américain, les dépenses de consommation en septembre 2011 ont augmenté comme prévu fortement de +0,6% en comparaison d'août, tandis que l'indice de prix dit "core PCE" rattaché à ces dépenses personnelles des consommateurs est demeuré stable.

L'indice du sentiment des consommateurs aux États-Unis mesuré par l'Université du Michigan et Reuters fin octobre 2011 est ressorti à 60,9, contre un consensus de 58 et un niveau de 57,5 précédemment avancé.

D'après le gouvernement américain, le PIB des États-Unis pour le 3ème trimestre 2011 a progressé au rythme annualisé de 2,5%, en ligne avec les attentes des économistes, après +1,3% sur le trimestre antérieur. L'indice de prix rattaché au PIB a grimpé de 2,5% également, conformément aux anticipations de marché.

Les promesses de ventes de logements aux Etats-Unis pour septembre 2011 sont ressorties en repli inattendu de 4,6% en comparaison du mois antérieur, avec un indice logé à 84,5. En août, les promesses avaient déjà reculé de 1,2%. Le consensus pour septembre était de +0,2%.

Selon le gouvernement américain, les commandes de biens durables aux Etats-Unis pour septembre 2011 se sont établies en retrait de 0,8% en comparaison du mois antérieur, contre -0,7% de consensus. Hors transport cependant, la croissance est nettement plus forte que prévu à +1,7% sur les commandes, par rapport à août, contre seulement +0,5% de consensus. Toutefois, le repli des commandes hors transport en août est révisé de -0,1% à -0,4%.

Les ventes de logements neufs aux États-Unis pour septembre 2011 se sont établies sur un rythme annuel ajusté des variations saisonnières de 313.000 unités d'après le rapport du Département au Commerce, contre un consensus de 302.000 et un niveau de 296.000 pour août (révisé de 295.000). Ainsi, les ventes dans le neuf sont en progrès de 5,7% par rapport au mois antérieur, mais en repli de 0,9% en comparaison de l'an dernier.

Sur le marché des devises, l'euro termine la semaine en nette hausse face au billet vert à 1,4150/$ entre banques. Enfin, dans les sillages des places boursières, le baril de pétrole prend encore près de 6,5% à 93 dollars pour le WTI ce vendredi soir.

LES VALEURS DE LA SEMAINE

Société Générale (+23%), Crédit Agricole (+27%), BNP Paribas (+15%) et Natixis (+10%) rebondissent donc nettement après les décisions prises au cours du sommet européen de mercredi soir. Les dirigeants européens sont tombés d'accord pour recapitaliser les banques européennes de 106,4 Milliards d'Euros. Une opération qui devra être menée rapidement afin de porter le niveau de leurs fonds propres "durs" (ratio "Tier One") à 9% d'ici au 30 juin 2012. Les banques françaises seront sollicitées à hauteur de 8,8 MdsE, selon les premiers chiffres publiés par l'Autorité bancaire européenne (ABE). Ainsi, BNP Paribas, Société Générale et BPCE (Banque populaire-Caisse d'épargne) ont des besoins de capitaux supplémentaires compris entre "seulement" 2,1 et 3,4 MdsE, tandis que le groupe Crédit Agricole est considéré comme "suffisamment capitalisé", selon les estimations indicatives publiées par l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP).

Actualité Financière
Bon week-end

samedi 22 octobre 2011

Bilan hebdomadaire du 17 au 21 octobre 2011


 Le CAC40 cède 1,5%


Malgré un beau sursaut ce vendredi, le marché parisien a mis fin à trois semaines de rebond, avec un CAC40 en repli de 1,45% sur les cinq dernières séances, à 3.171 points. La confusion qui continue à régner autour du sommet européen programmé dimanche et les nombreux messages contradictoires lancés par les dirigeants de l'UE n'ont globalement pas été du goût des investisseurs. La France et l'Allemagne ont en effet encore besoin de temps pour s'entendre : Paris et Berlin semblent en particulier s'opposer sur l'effet de levier du FESF, ce qui sous-entend qu'il faudra peut-être encore plusieurs réunions avant de trouver un consensus !... Pas de quoi rassurer, alors que les agences de notations continuent à mettre la pression sur les politiques. La note de l'Espagne a ainsi été dégradée de deux crans par Moody's et la perspective de la note de la dette française a été remise en question par Moody's et S&P.

Par ailleurs, les indicateurs économiques sont encore une fois ressortis assez mitigés de part et d'autre de l'Atlantique alors que le ralentissement de la croissance chinoise a été confirmé. Sur le front des entreprises, la semaine a été marquée par une vague de publications trimestrielles. Dans l'hexagone, Pernod Ricard, Accor et Dabone ont rassuré. A l'inverse, Soitec, Safran ou encore Schneider ont été sanctionnés. Outre-Atlantique, Apple et IBM ont pour une fois déçu, tout comme Wells Fargo. Au contraire de Yahoo !, Intel ou encore Morgan Stanley et Bank of America.

ECO/DEVISES

L'indice Empire State de la Fed de New York a largement manqué le consensus en octobre 2011, ressortant négatif de 8,5 points, contre -8,8 points annoncé en septembre et -4 de consensus.

Selon la Fed, la production industrielle aux Etats-Unis pour septembre 2011 a augmenté de 0,2% en comparaison du mois antérieur, en ligne avec le consensus, après une performance stable en août (révisé de +0,2%).

L'indice d'activité manufacturière régionale de la Fed de Philadelphie pour octobre 2011 s'est établi à +8,7, contre -9 de consensus et -17,5 en septembre. Ainsi, l'indice marque un retour à l'expansion de l'industrie manufacturière dans la région de Philadelphie, de manière inattendue puisqu'il était estimé négatif.

Attendues au rythme de 4,94 millions d'unités pour septembre 2011, les reventes de logements existants aux États-Unis se sont établies à 4,91 millions selon le rapport de la National Association of Realtors, après 5,06 millions en août.

D'après le Département au Commerce américain, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis pour septembre 2011 ont grimpé de 15% par rapport à août, sur un rythme annuel ajusté des variations saisonnières de 658 milliers d'unités, contre 590.000 de consensus. Sur un an, les mises en chantier grimpent de 10%. Les permis de construire pour septembre sont ressortis sur un rythme de 594 milliers d'unités 620.000 de consensus, en hausse de 6% en glissement annuel mais en déclin de 5% en comparaison d'août 2011.

Selon le Département américain au Travail, l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis pour septembre 2011 a progressé sur un rythme de 0,3% en comparaison du mois antérieur, en ligne avec le consensus. Hors alimentaire et énergie, il progresse légèrement de 0,1%, contre +0,2% de consensus chez les économistes.

En Europe, l'indice ZEW du moral des investisseurs et analystes allemands se replie à nouveau en octobre à -48,3 contre -43,3 le mois précédent et -45 de consensus. L'indice tombe ainsi sur un plancher de plus de trois ans ! Le renforcement de la crise de la dette souveraine et les menaces pesant sur la croissance mondiale expliquent notamment cette baisse.

Sur le marché des devises, l'euro termine la semaine quasi stable face au billet vert à 1,3880/$ entre banques. Malgré les incertitudes toujours fortes sur l'évolution de la demande de brut, le baril de pétrole prend encore près de 1% à 88 dollars pour le WTI ce vendredi soir.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Pernod Ricard s'adjuge 3,4%. Le groupe affiche un chiffre d'affaires consolidé, au 1er trimestre 2011-2012, de 1,99 MdsE, contre 1,88 MdE au 1er trimestre 2010-2011, soit une croissance faciale de +6%. Cet excellent début d'exercice résulte d'une croissance interne de +11%, d'un effet devises défavorable de -4% lié au Dollar et à certaines devises des pays émergents (Roupie indienne, Yuan chinois), d'un effet périmètre limité à -1%. La publication est supérieure aux anticipations du marché dont le consensus de prévisions s'établissait à 1,92 Milliard d'Euros. Le groupe se fixe comme objectif une croissance interne du résultat opérationnel courant proche de 6% et entend poursuivre son désendettement avec un objectif d'un ratio Dette Nette / EBITDA à un niveau proche de 4 au 30 juin 2012.

Actualité Financière
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samedi 15 octobre 2011

Bilan hebdomadaire du 10 au 14 octobre 2011


Le CAC40 reprend encore 4%


Troisième semaine de hausse pour le marché parisien avec un CAC40 en progression de 3,95% sur les cinq dernières séances à 3.218 points ce vendredi soir. Les indices auront encore une fois évolué au fil des informations relatives aux dettes souveraines européennes, à la solidité du secteur bancaire et à l'adoption du renforcement du FESF par les pays membres de la zone euro. En outre, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont tous les deux plaidé dimanche dernier sur la nécessité de recapitaliser les banques pour trouver une réponse "durable et globale" à la crise de la zone euro. Sans en dévoiler les modalités, ils ont promis "une réponse globale" d'ici à la réunion du G20 des 3 et 4 novembre. De quoi rassurer quelque peu les marchés. D'autant que les indicateurs de conjoncture ont globalement positivement surpris au cours de la semaine.
Sur le front des entreprises, la saison des trimestriels a débuté des deux côtés de l'Atlantique. JP Morgan Chase et Alcoa ont été sanctionnés aux Etats-Unis à l'inverse de PepsiCo ou Google, dont les comptes ont été salués. Dans l'hexagone, la semaine a été marquée par le nouvel avertissement sur les résultats de Carrefour. Alors que Casino a au contraire une nouvelle fois séduit.

ECO/DEVISES

Selon le Département américain au Commerce, les ventes de détail aux Etats-Unis pour septembre 2011 ont augmenté sur un rythme de 1,1%, en comparaison du mois antérieur, ce qui dépasse le consensus (+0,5%). Hors automobile, les ventes sont en progression de 0,6%, contre 0,2% de consensus. En outre, les ventes sur le mois d'août ont été revues en hausse à +0,3% (+0,5% hors automobile).
L'indice du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan et Thomson Reuters annoncé ce vendredi pour octobre 2011 (indice préliminaire) est ressorti décevant, à seulement 57,5 contre 60,2 de consensus et 59,4 fin septembre. Ainsi, l'indicateur de confiance américain est retombé début octobre sur des planchers de 30 ans, les anticipations des consommateurs se détériorant tout particulièrement avec une mesure située à 47, contre 49,4 un mois avant.
Selon le Département américain au Commerce, le déficit commercial des Etats-Unis pour août 2011 s'est établi à 45,6 Mds$, quasiment en ligne avec le consensus, après 45,6 Mds$ en juillet (révisé de 44,8 Mds$). Le déficit commercial des USA avec la Chine s'est creusé pour atteindre un nouveau record de 29 Mds$ en août.
La production industrielle de l'Eurozone, corrigée des variations saisonnières, s'est accrue de 1,2%, portant son glissement annuel à 5,3%. Ces données sont nettement meilleures que les projections du consensus, positionné à -0,8% entre juillet et août.
Sur le marché des devises, l'euro termine la semaine en fort rebond (+3,6%) face au billet vert à 1,3856/$ entre banques. Malgré les incertitudes toujours fortes sur l'évolution de la demande de brut, le baril de pétrole regagne également du terrain (+4,4%) à 86,5 dollars pour le WTI ce vendredi soir.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Accor gagne 6,2 %. Le groupe a poursuivi sa stratégie d'allègement de son portefeuille immobilier avec la cession assortie de contrats de location variable des murs de 7 hôtels, représentant 930 chambres, "Suite Novotel" en France pour un montant de 77 Millions d'Euros.

Actualité Financière
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samedi 8 octobre 2011

Bilan hebdomadaire du 3 au 7 octobre 2011


Le CAC40 remonte encore de 3,8%


Le marché parisien aura de nouveau regagné 3,8% cette semaine, après un bond de 6,1% la semaine passée, de retour à 3.095 pts. Les valeurs bancaires ont aidé la remontée du marché en attendant un plan de soutien au niveau européen, alors que Dexia, en phase de démantèlement a servi de "révélateur". Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se retrouveront d'ailleurs ce dimanche pour évoquer le dossier bancaire et la crise financière européenne plus globalement...

Après trois séances consécutives de nette progression, Wall Street de son côté se montrait un peu plus hésitant vendredi, malgré la publication des derniers chiffres mensuels de l'emploi américain plus solides que prévu. Les Etats-Unis ont en effet créé 103.000 postes le mois dernier, contre 60.000 de consensus. Cerise sur le gâteau, les chiffres de juillet et août ont été revus à la hausse ! Néanmoins, le taux de chômage reste élevé, à 9,1%, et les bons chiffres de septembre prennent en compte le retour au travail de plusieurs milliers de grévistes dans le secteur des télécommunications... Le DJIA grimpe encore de 0,66% à 11.196 pts, mais le Nasdaq recule de 0,10% à 2.504 pts.

Selon le Département américain au Travail, les Etats-Unis ont ainsi créé 103.000 postes sur le mois de septembre 2011 (dont 137.000 pour le secteur privé), contre 60.000 créations d'emplois espérées par les économistes en moyenne. Le gouvernement a toutefois précisé que les créations de postes en septembre tiennent compte du retour au travail de 45.000 grévistes dans le secteur des télécommunications... Le taux de chômage américain reste inchangé à 9,1%, en ligne avec le consensus. Par ailleurs, les chiffres de juillet et août ont été revus à la hausse : En juillet, les Etats-Unis ont créé 127.000 postes (contre 85.000 postes initialement annoncés) et en Août, le chiffre passe de 0 en première lecture, à +57.000 !

Selon le Département américain au Commerce, les stocks de grossistes pour août 2011 sont ressortis en hausse de 0,4% en comparaison du mois antérieur, contre +0,6% de consensus.

L'agence Moody's a abaissé la notation crédit de 12 institutions financières britanniques, en conclusion de sa revue concernant le soutien apporté par le Royaume-Uni au secteur. Le bureau d'études a retiré le support systémique à 7 institutions de taille moyenne et réduit son importance concernant 5 plus grosses.

Moody's Investors Service se tourne aussi vers le Portugal, et annonce avoir dégradé les notes "dettes" et "dépôts" de 9 banques portugaises, de 1 ou 2 crans.
Rappelons qu'un peu plus tôt dans la semaine, c'est l'Italie qui avait été dégradée de trois crans...
Sur les devises, l'euro termine la semaine à 1,35/$ entre banques. Le pétrole remonte sur les 83,50 $ le baril WTI à New-York.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

AXA : +12%. Lors de la Conférence Bank of America Merrill Lynch, Henri de Castries est revenu sur la solidité du groupe. Le patron du groupe d'assurances a effectué une mise à jours des ratio de solvabilité. Ainsi, le ratio réglementaire de solvabilité I se serait affermi. Il est estimé à plus de 190% (186% au 30 juin 2011), soit proche de ses plus hauts niveaux historiques. Le ratio de solvabilité économique se tasse en raison de "spreads de crédit plus importants et à la baisse des taux d'intérêts et des marchés actions". Il est cependant estimé à plus de 150% (184% au 30 juin 2011). En outre, le patron d'Axa a tenu à rassurer les marchés : "Nous considérons que si l'environnement actuel se prolongeait, les contributions positives aux résultats de nos priorités stratégiques ne seraient que partiellement impactées, compte tenu de la sensibilité d'Ambition Axa aux conditions de marché" a déclaré Henri de Castries. Le PDG d'Axa a réaffirmé les objectifs du Plan Ambition 2015.

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samedi 1 octobre 2011

Bilan hebdomadaire du 26 au 30 septembre 2011


Le CAC reprend 6,1%


Le marché parisien aura regagné 6,1% sur la semaine à 2.982 pts, malgré une séance de vendredi en rechute sur les valeurs bancaires. Les investisseurs ont salué cette semaine le vote du Bundestag allemand en faveur de l'élargissement des pouvoirs du fonds européen de stabilisation financière. Ce soir, ils s'inquiètent cependant de nouveau de l'évolution du dossier grec, alors que la Troika vient de revenir à Athènes pour tenter de débloquer la situation.

Les marchés ont aussi perçu négativement en fin de semaine l'indice PMI de la Chine. Calculé par HSBC, cet indicateur est ressorti en septembre à 49,9 (signalant une contraction de l'activité, sous la barre de 50), pour le deuxième mois consécutif, confirmant une baisse de la demande mondiale pour les produits chinois.

Aux Etats-Unis, à l'inverse, l'indice d'activité manufacturière régionale PMI de Chicago publié pour septembre 2011 a surpris en vive hausse à 60,4, contre 55,8 de consensus et 56,5 un mois avant. Il traduit une accélération de la croissance manufacturière dans cette région.

L'indice du sentiment des consommateurs américains annoncé ce vendredi par l'Université du Michigan et Reuters est ressorti supérieur au consensus, à 59,4 pour sa lecture finale de septembre contre 57,9 attendu. L'indice était précédemment évalué à 57,8. Il traduit donc une légèrement amélioration du moral des Américains, même s'il reste sur un bas niveau.

Selon le gouvernement américain, les revenus personnels des ménages pour août 2011 se sont affichés en repli de 0,1%, contre +0,1% de consensus et +0,1% un mois avant (révisé de +0,3%). Les dépenses, quant à elles, ont grimpé de 0,2%, en ligne avec le consensus, après +0,7% en juillet (révisé de +0,8%). L'indice de prix "core PCE" rattaché aux dépenses personnelles des ménages a augmenté enfin de 0,1%, contre +0,2% de consensus. L'indice de prix non ajusté augmenté de 0,2% sur un mois et de 2,9% sur un an.

Sur le marché des changes, l'Euro se négocie en baisse sous les 1,35 Dollar. Le baril de brut recule sous les 80$ pour le brut léger américain WTI.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Steria rebondit de 21% parmi les valeurs du compartiment SSII qui avaient été le plus attaquées ces dernières semaines en Bourse

Actualité Financière
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vendredi 29 avril 2011

Bilan hebdomadaire du 25 au 29 avril 2011


Nouvelle semaine de progression pour le CAC !

Nouvelle semaine de progression pour le marché parisien avec un CAC40 qui s'adjuge 2,1% sur les quatre dernières séances (lundi de Pâques étant férié) à 4.107 points ce vendredi soir. L'évènement de la semaine aura été la décision sur les taux de la Fed et le maintien d'une politique monétaire accommodante, très favorable aux marchés boursiers... La Fed a en effet maintenu son principal taux directeur à un taux plancher pour une période prolongée, mais également son plan d'assouplissement monétaire quantitatif de 600 Mds$ jusqu'à la fin du second trimestre 2011...

En outre, les publications trimestrielles des sociétés particulièrement favorables ont continué à soutenir les indices boursiers. Dans l'Hexagone, Safran, Vinci, Michelin, Saint-Gobain ou encore Suez Environnement ont ainsi dévoilé des comptes de bonne facture. Outre-Atlantique, Chevron, Caterpillar, Amazon.com, Ford Motor ou encore UPS ont rassuré.

ECO ET DEVISES


Selon le Conference Board, l'indice de confiance des consommateurs américains pour avril 2010 est ressorti à 65,4, contre un consensus de 64,6 chez les économistes de la place, et un niveau de 63,8 pour le mois de mars.

Selon le Département américain au Commerce, les commandes nouvelles en biens durables aux États-Unis pour le mois de mars 2011 ont augmenté de 2,5% en comparaison du mois antérieur à 208,4 Mds$, contre 0,7% de hausse en février (révisé de -0,9%) et +2,1% de consensus. Hors transport, ces commandes ont augmenté de 1,3% en mars après +0,6% en février (révisé de -0,6%), contre +1,7% de consensus chez les économistes.

Selon le Département américain au Commerce, le PIB des États-Unis pour le 1er trimestre 2011 s'est établi en croissance de 1,8% sur un rythme annualisé, contre +1,9% de consensus et après +3,1% sur le précédent trimestre. L'indice de prix rattaché au PIB du 1er trimestre a grimpé de 1,9%, contre +2,2% de consensus et +0,4% sur le T4 2010. Il s'agit de la lecture "avancée" du PIB du 1er trimestre, soit sa première estimation.

L'indice des promesses de ventes de logements de la NAR américaine (National Association of Realtors) pour le mois de mars 2011 a augmenté de 5,1% à 94,1 sur la base des signatures de contrats aux États-Unis, contre un niveau revu en baisse à 89,5 pour février 2011. L'indice demeure inférieur de 11,4% au niveau de mars 2010.

L'indice d'activité manufacturière régionale dit PMI de Chicago a atteint 67,6 au titre du mois d'avril 2010, contre 68 de consensus et 70,6 un mois auparavant. L'indicateur ressort donc proche des prévisions des économistes, même s'il signale un relatif ralentissement de l'expansion en comparaison du mois de mars. Malgré son repli par rapport à mars, l'indice demeure sur des niveaux historiquement élevés, puisqu'il touchait il y a deux mois un sommet de 22 ans !

Conséquence de la (non) décision de la Fed cette semaine, le dollar a poursuivi son déclin face à la monnaie unique pour rejoindre un plancher oublié depuis décembre 2009, sur les 1,4850/$ entre banques. A l'inverse, le pétrole campe au-dessus des 113$ le baril WTI, alors que l'or bat toujours des records à plus de 1.540$ l'once...

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Eiffage s'octroie 10%, porté par des recommandations favorables d'analystes.

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samedi 23 avril 2011

Bilan hebdomadaire du 18 au 22 avril 2011


Le CAC refranchit les 4.000 pts

L'indice CAC40 a regagné 1,2% à 4.022 pts à l'issue d'une semaine irrégulière, d'abord plombée par la dégradation de la perspective de notation des Etats-Unis par l'agence S&P, puis aidée par des publications d'entreprises souvent de (très) bonne qualité. Le risque inhérent aux dettes souveraines a malgré tout handicapé lourdement le secteur financier... Les bons résultats de quelques grands noms de la cote comme Schneider, BIC ou LVMH ont contrebalancé la tendance.
Wall Street a aussi été aidé par les comptes favorables des grandes entreprises, à commencer par ceux de Apple et Intel...

ECO ET DEVISES

Sur le front économique, après des inscriptions au chômage en demi-teinte aux Etats-Unis, les commentaires restaient partagés sur le devenir de la reprise de l'activité. Le Département US au Travail a ainsi annoncé que les inscriptions hebdomadaires nouvelles au chômage, sur un rythme ajusté des variations saisonnières, ont baissé de 13.000 pour la semaine close au 16 avril pour s'établir à 403.000 (contre 416.000 une semaine avant). Un chiffre néanmoins supérieur aux attentes puisque le consensus tablait sur 390.000 nouvelles demandes.

Le taux de chômage indemnisé lors de la semaine close le 9 avril atteint 2,9%, inchangé par rapport à la semaine précédente. Le nombre de chômeurs indemnisés sur la même période s'établit à 3,685 millions, en repli de 7.000 par rapport à la semaine précédente.

L'indice des indicateurs avancés américains pour mars 2011 dévoilé jeudi par le Conference Board a augmenté de 0,4%, contre +0,3% de consensus de place et 1% de gain un mois plus tôt (révisé de +0,8%). L'indicateur LEI a donc grimpé de 0,4% supplémentaires en mars à 114,1, après 1% de progression en février et 0,2% en janvier. Le Conference Board estime que l'indice montre un renforcement des conditions d'activité à court terme. Toutefois, l'indice de mars, tiré par le spread de taux et les permis de construire, est affecté par la chute des anticipations des consommateurs.

L'indice d'activité manufacturière régionale de la Fed de Philadelphie dévoilé aussi jeudi est quant à lui ressorti à seulement 18,5 pour le mois d'avril 2011, contre 37,1 de consensus de place et 43,4 publié un mois auparavant. Ainsi, l'indice général de "diffusion" a plongé en avril, traduisant une activité encore en croissance, mais en net ralentissement...

La Federal Housing Finance Agency's (FHFA) a annoncé que l'indice des prix immobiliers a reculé de 1,6% entre janvier et février. La baisse de 0,3% en janvier a été rehaussée à une baisse de 1%. En un an, l'indice des prix a baissé de 5,7%. L'indice mensuel de la FHFA est calculé en utilisant les prix d'acquisition des logements sur lesquels sont adossés des crédits immobiliers qui ont été vendus ou garantis par Fannie Mae et Freddie Mac. L'indice est 18,5% inférieur au pic d'avril 2007 et à peu près au même niveau qu'en mai 2004.

Le dollar du même coup est resté discuté pour rejoindre des points bas depuis la fin 2009 face à l'euro sur les 1,46/$ entre banques. le pétrole campe au-dessus des 110$ le baril WTI, alors que l'or bat toujours des records à plus de 1.500$ l'once.

LA VALEUR DE LA SEMAINE

Faurecia : +13,5%. Le chiffre d'affaires de 3,963 Milliards d'Euros pour le premier trimestre 2011 est ressorti en croissance de 24% en glissement annuel, ou de 15% hors acquisitions (notamment Plastal et Angel-Demmel) et change. Ce chiffre d'affaires, bien orienté sur l'ensemble des zones couvertes par Faurecia, dépasse les analystes qui anticipaient en moyenne 3,81 MdsE de revenus, en croissance de 18,6%. Par zones géographiques et à données constantes, l'Europe croît de 7,7%, l'Amérique du Nord de 31,1%, l'Amérique du Sud de 23,9% et l'Asie de 23,2%.

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